Feltain Élagage 31 vous accompagne où que vous soyez dans la Haute-Garonne: élagage, ébranchage, émondage, abattage...

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Élagage dans le 31

Tailler ses arbres est nécessaire en jardinage pour les aider à grandir complètement en encourageant l'éclosion des fleurs, pour faire progresser les récoltes de fruits ou bien simplement pour garder les plantes en bonne forme. L’élagage nécessite des compétences de pointe et du temps, et si vous manquez de l’un ou de l’autre (voire des deux), alors n'hésitez pas: contactez-nous.

Étêtage en Haute-Garonne

Procéder à l’étêtage d’un arbre consiste à couper sa flèche pendant sa croissance dans le but de contrôler sa hauteur. Cet acte est très technique et doit être exécuté au bon moment, au risque sinon que la pourriture s’installe dans le tronc. L'étêtage est donc une taille de formation qui doit être planifiée pour un sujet en particulier dans le but de créer un gobelet, un arbre têtard, une tige, une demi-tige ou une tonnelle… et non afin de dégager la vue ou limiter la hauteur d’un plant devenu incontrôlable.

Basiques de la taille de végétaux: quand, comment et pourquoi pratiquer l'élagage?

Pourquoi élaguer un arbre?

Élaguer signifie procéder à une coupe ordonnée des plantes, dans l'optique de conserver la forme naturelle de celles-ci, les garder en bonne santé, préserver le niveau qualitatif du bois ou bien contenir la croissance d'un végétal à développement rapide. Toutefois, élaguer ne doit pas se faire dans l'improvisation, car les coupes résultent d’une réflexion intégrant les impacts sur l’apparence de l’arbre, son état phytosanitaire, son développement et son intégration dans l'environnement.

Voyons maintenant les divers types d’élagages:

  • Élagage de forme: effectué dans le but de rendre l’arbre plus esthétique en modifiant sa silhouette. Chaque espèce étant particulière, l’élagage devra respecter plusieurs caractéristiques propres à chacune.
  • Élagage phytosanitaire: réalisé avec l'intention de retirer les bois secs ou malades, tailler les branches arrachées par la météo ou un choc avec un engin, ou encore dégager la ramure afin que les branches ne ploient pas sous leur propre poids.
  • Élagage en vue de conserver la qualité du bois: généralement effectué pour la sylviculture, sur des arbres dont le tronc est compris entre 50 et 60 cm.
  • Élagage pour contenir le développement rapide de l'arbre: il s'agit ici d'intervenir dans un but esthétique, pratique (ombre portée, champ de vision…) ou légal.

Quand élaguer un arbre?

On compte deux périodes principales pour l’élagage des arbres: au cours de l’automne et le début de l’hiver et durant le printemps.

  • Pendant l’automne et le début de l’hiver: l'arbre est en repos végétatif, et sur les essences caduques les feuilles sont tombées. C’est donc un moment où l’arbre a constitué ses réserves et où l’élagueur peut apprécier pleinement les coupes qu'il pratique. En revanche, le froid rend l’opération plus dangereuse pour l’artisan qui procède à l'élagage, et l’arbre n’est pas en mesure de cicatriser ses plaies avant le printemps, augmentant ainsi le risque d'apparition de maladies ou la contamination par des champignons.
  • Pendant le printemps: l’arbre est en sève (ce qui signifie en croissance), il cicatrise donc très rapidement, mais la présence de feuilles qui ont poussé rend l’opération plus délicate en termes de visibilité et de volume à évacuer. Par ailleurs, la taille se doit d'être plus mince pour ne pas risquer de perturber le cycle de croissance. Enfin, c’est la saison de la libération des spores de champignons, qui peuvent contaminer les plaies.
  • Pendant l’été: on bannira l'élagage qui augmenterait fortement le stress hydrique de l’arbre qui doit déjà lutter avec la chaleur de l’été.

Comment élaguer un arbre?

Élaguer un végétal est une opération délicate, technique et risquée. C’est pourquoi vous devriez faire appel à un professionnel pour cela. Si vous envisagiez toutefois de procéder par vous-même, ne négligez jamais les éléments de sécurité:

  • Ne montez pas dans l’arbre si vous n’êtes pas assuré et ne maîtrisez pas les techniques de grimpage! Travaillez alors directement depuis le sol ou à bord d'une nacelle. Si vous devez avoir recours à une échelle de manière exceptionnelle, sélectionnez-en une de faible hauteur pour travailler, sans dépasser les 2/3 de la hauteur de l’échelle, et surtout avec quelqu’un pour sécuriser les pieds de celle-ci, et sans utiliser de tronçonneuse.
  • Assurez chaque grosse branche débitée afin de contrôler sa chute.
  • Procédez toujours en binôme afin de pouvoir bénéficier de plusieurs points de vue et d’une réaction rapide en cas d’accident.
  • Portez vos équipements individuels de protection (casque, lunettes, vêtements anti-coupures, chaussures de sécurité…)

Aspects législatifs sur l’élagage

Quelques informations pratiques:

  • Lignes électriques: si l’arbre était planté avant l’arrivée de la ligne électrique, le coût de l'entretien est à la charge de RTE, sinon c’est au propriétaire de payer. Les distances de sécurité à suivre sont changeantes selon la localisation de l'arbre (agglomération ou non), de la tension électrique (inférieure ou supérieure à 50.000V) et du type d’isolateur utilisé sur la ligne.
  • Chemins de fer: les végétaux de plus de 2m de hauteur doivent être distants d’au moins 6m de l’emprise SNCF, 2m sinon.
  • Routes: les plantations de plus de 2m de hauteur doivent être éloignées d’au moins 2m de la route, 50 cm sinon.
  • Mitoyenneté: tout propriétaire est dans l'obligation d’élaguer les branches qui s'aventurent chez son voisin au niveau de la limite de propriété. Par contre, le voisin n’a pas le droit de tailler lui-même les branches, mais il peut agir en justice contre le propriétaire de l’arbre s’il ne respecte pas la réglementation. Cependant, il peut couper par lui-même les racines, brindilles et ronces. Les fruits qui tombent naturellement sur son terrain lui appartiennent, mais il ne peut pas cueillir les fruits attachés aux branches. Les plantations doivent être faites à au moins 50 cm de la limite séparative pour les végétaux jusqu’à 2m de hauteur, et à au moins 2m pour les arbres de plus de 2m de hauteur.
  • Location: l’entretien des arbres est à la charge exclusive du propriétaire depuis 2004.
  • Bruit: l'utilisation d'engins bruyants peut s’opérer en jour ouvrable de 8h30 à 12h et de 14h30 à 19h30, le samedi de 9h à 12h et de 15h à 19h, le dimanche de 10h à 12h. Ces horaires sont susceptibles d'être modifiés par arrêté municipal.

Matériel d’élagage

Outre l’équipement de sécurité évoqué plus haut, on trouve plusieurs outils pour effectuer un élagage:

  • La perche d’élagage (échenilloir): pour tailler les rameaux jusqu’à 1 cm de diamètre,
  • Le sécateur à batterie sur perche: pour les branches allant jusqu’à 3 cm de diamètre,
  • La scie d’élagage: destinée aux branches jusqu’à 8 cm de diamètre.

Il y a également la tronçonneuse. À noter que depuis 2017, le maniement de celle-ci est encadré par un permis, nommé ECC1, également à destination des utilisateurs occasionnels.

Risques et sécurité

L’arbre est un être vivant: il ne faut jamais lui ôter plus d’un tiers du volume initial chaque année. En cas de besoin, il est envisageable d’élaguer en plusieurs années consécutives. On évitera d'autre part d’élaguer les branches dont le diamètre dépasse 3 à 5 cm.

Si vous évoluez en hauteur ou si vous maniez des outils entraînés par un moteur, le port de vêtements anti-coupures est conseillé, voire dans certains cas obligatoire. Ces vêtements sont réalisés à partir de fibres hautement résistantes, croisées dans le tissu. Si un outil coupant ou la chaîne de la tronçonneuse entre en contact avec le tissu, celui-ci va s’effilocher sans rompre, tout en formant un bourrelet qui va venir bloquer le mouvement avant que la peau ne soit touchée.

Élagages spécifiques

Élagage des arbres forestiers

La taille des arbres forestiers nécessite la plupart du temps l’intervention d’un professionnel de l’élagage, d’autant plus que la taille des feuillus et des résineux répond à des exigences et un calendrier particuliers.

L’élagage est généralement effectué uniquement dans les futaies destinées à produire du bois d’œuvre, de qualité, avec peu de nœuds. On effectue au préalable une taille de formation afin de privilégier la flèche de l’arbre.

Élagage d’arbres fruitiers

La taille des arbres fruitiers a pour but d’améliorer les récoltes. Elle se pratique de manière variable selon l’espèce: les arbres à pépins se taillent en hiver, tandis que les arbres à noyaux se taillent en août et septembre.

On sépare la taille de fructification, qui vise à ôter les branches rentrantes et les branches mortes, de la taille de rabattage qui consiste à réduire la longueur des branches principales, dans le but de diminuer la longueur à parcourir pour la sève qui va alors mieux desservir les fruits proches du tronc et favoriser leur croissance.

Élagage des arbres et arbustes d’ornement

Le végétal d’ornement est planté dans un but esthétique. Il n’a pas pour objet de produire du bois d’œuvre, du bois de chauffage ou des fruits. Il peut être planté de manière isolée au sein d’une pelouse ou d’un massif, intégrer une haie libre ou taillée, un bosquet ou encore un alignement le long d’une rue. Ce sont bien souvent des arbres dont la durée de vie est limitée à cause des contraintes qu’ils subissent: sol compacté, dur, pollué, réverbération des bâtiments, air pollué, soumis à des tailles sévères, etc. Ces arbres sont ainsi bien plus sensibles aux agressions extérieures et aux blessures.

Pour ces arbres, on procède alors à des tailles douces en vue de conserver la forme naturelle de l’arbre d’ornement. Toutefois, il est aussi possible de changer celle-ci par une taille régulière mais prenez garde: cette opération doit être maintenue tout au long de la vie de l’arbre au risque sinon de le tuer. Tout arrêt rendrait les repousses anarchiques et pourraient menacer sa stabilité.

Élagage des plantes d’intérieur et des vivaces

On n’y pense pas suffisamment, mais pour tailler une plante il est conseillé de désinfecter ses outils, et que ceux-ci soient parfaitement affûtés, afin que les coupes soient nettes. On débute par la suppression du bois mort et des tiges malades, puis on raccourcit les branches qui se croisent ou qui empêchent le soleil de pénétrer au cœur du végétal. Les tailles s’effectuent 5 mm au dessus d’un œil (futur bourgeon).

Pour les vivaces, on effectue ce qu’on nomme « rabattage », ce qui correspond à une taille plus ou moins franche:

  • Si votre plante a plusieurs cycles de floraison, on procède au rabattage courant juillet, à 15 ou 20cm du sol pour leur permettre de fleurir de nouveau. Il faut arroser généreusement suite à l’opération et ajouter un peu de compost.
  • Dans tous les cas, en fin de saison, on procède à un rabattage à quelques centimètres du sol pour faire place nette pour la floraison de la saison suivante: en début d’été pour les vivaces de printemps, en octobre pour les vivaces estivales, en février pour les vivaces graminées.

Élagage des palmiers

Le palmier est spécial car il ne produit pas de bois, et n’est pas en mesure de cicatriser ses blessures. Il est donc en soi inutile d’élaguer un palmier, et c’est même très fortement déconseillé, car toute coupe est potentiellement mortelle.

Croissance des arbres en forme libre

La croissance des arbres suit un processus vieux de plusieurs millions d’années. Plus de 350 millions d’années en fait, là où nos premiers ancêtres n’ont que 5 ou 6 millions au compteur. De manière naturelle, l’arbre va se constituer une flèche qui file en hauteur au cours des premières années de son existence et d’un tronc duquel partent des branches inclinées ou horizontales. Celles-ci vont évoluer au cours de la croissance de l’arbre, les branches basses vont rapidement décliner afin de permettre à l’arbre de s’élever. Cet effet est amplifié quand les arbres sont plantés en populations denses, telles qu’en exploitation forestière, ce qui a pour effet de constituer des fûts longs (des troncs sans ramifications).

Au sommet de la flèche, on trouve le bourgeon terminal qui libère une hormone régulatrice de croissance (l’auxine), ce qui évite que les ramifications ne prennent le dessus sur la flèche, qui reste dominante.

Principes de l’étêtage

Si l’on souhaite contrôler la hauteur du fût d’un arbre de manière à rendre les branches plus accessibles, pour faciliter la récolte de fruits par exemple, ou encore pour former une tonnelle, un arbre têtard ou un gobelet, alors on va procéder à un étêtage. Mais cet acte doit être prévu au moment de former l’arbre, c’est-à-dire pratiquement juste après sa plantation!

Étêter un arbre adulte tel qu’un sapin, un épicéa ou un pin est une opération dangereuse pour l’arbre, sauf en cas de dommages considérables, tel qu’un impact de foudre. En effet, les conséquences d’un étêtage sont alors dramatiques:

  • Dans le meilleur des cas, l’arbre va reformer une ou plusieurs flèches en s’appuyant sur des branches solides au sommet qui vont se redresser et ainsi équilibrer de nouveau l’arbre qui pourra poursuivre sa croissance.
  • Ou bien la flèche ne se reforme pas, auquel cas la pourriture vient s’installer dans le tronc, ce qui fragilise la structure de l’arbre et le rend propice aux chutes de branches en apparence saines, même sans vent. Extrêmement dangereux, voire mortel pour quiconque se trouverait en dessous!

De manière générale, un étêtage raté signifie devoir abattre préventivement l’arbre pour la sécurité des biens et des personnes situés autour.

Comment éviter un étêtage trop tardif?

L’une des solutions privilégiées pour dégager la vue ou réduire les risques suite au passage d’une tempête consiste à éclaircir le houppier selon le principe d’une taille douce. Si vous avez un bosquet composé d’arbres de tailles différentes, il est parfois nécessaire d’abattre les plus jeunes sujets, de manière à ne conserver que les arbres adultes, qui seront alors élagués au niveau de leur couronne.

Tailles spécifiques à l’étêtage

Taille en tonnelle

La taille d’un arbre en tonnelle permet de donner à celui-ci une forme de parasol mais à une hauteur moins importante que si l’arbre n’avait pas été taillé et avait poussé naturellement. C’est une opération complexe qui ne convient pas à toutes les essences arboricoles et qui se pratique en hiver afin d’avoir une visibilité maximale.

Cette taille de formation s’opère en permettant à des charpentières de s’épanouir de manière horizontale autour du tronc. Une fois la silhouette équilibrée, une taille tous les trois ans s’avère généralement suffisante pour entretenir l’arbre.

Taille en gobelet

La taille d’un arbre en gobelet est généralement réservée aux arbres fruitiers dans le but de simplifier la collecte des fruits d’un verger depuis le sol ou à l’aide d’une simple échelle. Il s’agit de couper la flèche de l’arbre et conserver une demi-douzaine de branches principales tout autour du tronc afin de donner une forme de gobelet à la couronne de l’arbre.

En moyenne, il faut compter cinq années pour parfaire cette taille de formation, qui permet de conserver un tronc d’environ 60 centimètres, mais qui doit être séparé des autres arbres d’une distance d’environ 4 mètres afin de permettre aux couronnes de se développer convenablement.

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